Y a pas que la moto...

Y a pas que la moto…

… dans la vie ! Notamment pour se mouvoir d’un point A à B.

Alors tiens, en ce très frisquet hiver 2016, parce que franchement la moto, quelle qu’elle soit, ne me fait pas vraiment plaisir, et puisque j’ai toujours aussi peu envie de m’équiper comme un bibendum, eh bien je vais vous parler d’alternatives… Et puis à vrai dire, mes belles (la Kissnvroomette, Monsterounette et Scramblerounette) en ont un peu marre des pavés glissants de notre vieille capitale, et sont plutôt partantes pour hiberner dans le chaud box… Comme je les comprends !

Alors, à part la voiture – que je n’ai pas, l’autolib, le métro, le vélo, le vélib, les pieds, le scooter (ça, ja-mais !) … il y a lui ! Mon compagnon de route depuis 1 an et demi, mon objet geek par excellence qui me vaut des « waou » et des « Ooooooh!  » assortis de « mais c’est quoooooaaaaa? » … Mon Solowheel, cette roue électrique géniale parfaite pour les petits trajets parisiens, et super complément du métro pour les plus longs voyages.

Cet objet venu des USA et made in China est vraiment addictif. Déjà parce qu’il permet en un temps record d’atteindre mes objectifs de rendez-vous. En roulant sur les trottoirs, j’avoisine les 20km/heures, et prends ainsi tous les raccourcis possibles. Exit sens interdits et dense circulation, la ville entière est à moi !

Ensuite, je me régale. La sensation de glisse est équivalente à celle d’une piste de ski qu’on dévale, ou aux vagues sur lesquelles on surfe (bon ok pour ce dernier point, j’imagine, c’est tout ^^). Dans la jungle urbaine, quelle aubaine de se faufiler en glissant et filant à toute allure. Hop la ! Un peu trop de piétons et je descends – via les bateaux, c’est fait pour ! – sur la route, pour reprendre mes aises sur d’autres trottoirs un peu plus loin. On ne s’arrête quasiment jamais en Solowheel, on roule et pis c’est tout. Je pourrais vous parler des heures de ce plaisir d’être un peu en apesanteur, à 10 cm du sol, tout en avançant à une vitesse très agréable. Un filet d’air vous caresse le visage, et en temps de grand froid comme en ce moment, il est juste suffisant. Sous la pluie ? C’est bien moins case-figure que le deux-roues ou le vélo, et avec un parapluie (puisque j’ai les bras libres contrairement à un segway), ressemblant à Mary Poppins, je m’envole au-dessus de tout le monde !

Enfin, je me vêtis comme je veux et j’aime. En robe, en talons, manteau de laine, ou plus casual, je garde mon look. Et arrive fraîche et pimpante au bureau, chez mes clients ou au resto 🙂 A raison de 15km/heure – tel un bon runneur – je fais un peu plus d’1km en 5 minutes. Donc je mets à peine 15 min pour engloutir en une bouchée, 3 km. Pas mal non ?

Une fois sur place, je saute de ma roue (haha non, je me contente de descendre élégamment) et ayant alors 12 kilos au bout du bras, je m’empresse de les déposer dans un coin ou les confier à une personne bienveillante (la sécurité ou l’accueil d’un magasin)

Tentés par l’objet ? Allez, je vais quand même vous avouer quelques secrets :

  1. Déjà il faut un peu d’apprentissage pour maîtriser complètement la bête : à raison d’1 heure chaque jour, au bout d’une semaine vous serez opé ! Après, seule la pratique en condition réelle (la ville, avec ses passants, ses voitures, les trottoirs, les obstacles,…) vous sera salutaire. Il y a aussi et toujours des coquins plus doués que d’autres : certains comme Georges ou Guigui ont même réussi à monter seuls dessus au bout de 5 minutes !
  2. Oui je me suis pris des gamelles. Certaines m’ont valu quelques croutes et bleus… Mais à chaque fois c’est parce que j’allais trop vite et que je me heurtais à un obstacle ! Un bout de bois sur le sol, un trou pas évité, un homme qui surgit de chez lui sans crier gare ! Bref, à l’instar d’autres moyens de transport, il faut être prudent, regarder loin, et an-ti-ci-per !
  3. Je vous confirme que j’ai l’air d’une extra-terrestre, mais je m’en fiche,  filante comme une étoile, aussi vite vue, aussi vite disparue !
  4. Non, le Solowheel n’est pas encore si répandu que cela, même à Paris. Pourtant, ce type de locomotion est tellement dans l’air du temps : écolo, silencieux, pratique… Y en a une (Hidalgo) qui devrait davantage les promouvoir d’ailleurs… Et en province ? Allez faire un saut à Dijon par exemple, et vous verrez… mon papa qui s’en sert tous les jours !
  5. C’est un sacré sujet de discussion. – Quelle est l’autonomie ? – 15 km. – La vitesse max ? – 22km/h. – Le prix ? – aïe, ça pique. Enfin, vous faîtes sensation, y pas à broncher. Et on se souvient de vous, surtout quand vous virevoltez avec aisance autour de votre auditoire.

Attention aux contre-façons et autres modèles moins performants ! Pour avoir essayé un des concurrents de Solowheel, le Ninebot, eh bien il n’est pas mal du tout ! Moins puissant et rapide que le Solowheel, il est peut-être plus facile à maîtriser que son précurseur… et est aussi moins cher.

Dans les deux cas, si vous souhaitez acheter un modèle neuf, Vincent (Solowheel) et Olivier (Ninebot), deux trentenaires dynamiques et experts, sauront vous conseiller à la perfection ! Dîtes-leur que vous venez de ma part 🙂

Allez, rien que pour vous, voici quelques videos et liens vers les émissions 100%Mag et E=M6 ! En blonde ou brune, vous avez le choix de la solowheeleuse 😉

 

Et pour finir, LA video « romantique » en Ninebot !

Article à retrouver dans le dernier Génération Moto Mars-Avril-Mai 2016 et sur notre rubrique Presse !