Street Portrait #41
Fabrice
Nom / surnom
Fabrice Gaspar
Depuis mes 12 ans sur l’mIRC, puis sur les forums auto/moto : Arsène Lupin
Sur quoi roules-tu ? La moto de tes rêves ?
Triumph Speed Triple pour les roadtrips et pour aller travailler.
Une de mes Sport Classic pour le plaisir, pour flâner dans Paris ou en bord de plage et pour les événements Café Racer : Paul Smart, Sport1000 Mono et Biposto et Sport1000 S.
La moto de mes rêves?
Une MHe !
On m’en a déjà proposé une mais j’ai d’autres projets actuellement…
Donc en projet d’achat pour mes 40 ans.
Où habites-tu ?
Paris Porte de St Cloud
Quel est ton job ?
Arracheur de dents…
Comment définirais-tu ton « riding style » ?
Ça dépend de l’envie, des collègues de balade.
Ça peut être très cool, balade avec une compagnie en SDS, en bord de plage ou en promenade campagne. Juste pour le plaisir d’entendre le moteur de la Ducati, même si c’est une moto très nerveuse finalement…
Ça peut être plus sportif, à la recherche des limites sur circuit ou simplement profiter des cols en montagne lors des mes voyages/week-end moto.
Après une grosse chute en avril dernier au festival Iron Bikers, avec pour conséquence six mois d’arrêt, et suite au décès d’un ami il y a un peu plus d’un an, ma passion pour la moto reste la même mais on y pense malgré tout. On vieillit un peu et on évite de prendre autant de risques.
Un vieux motard est un motard vivant. Mais lorsqu’on monte sur la moto, on oublie et le plaisir redevient intense.
Ton souvenir à moto le plus mémorable ?
Un roadtrip en Europe en solo en 2013.
En voici le parcours…. 9000 km en quinze jours. Mon plus beau souvenir, des paysages à couper le souffle, envie de micro vacances en solo pour m’isoler et réfléchir. Prendre du temps pour soi en moto. Ça n’a pas raté.
Les regrets ? De grosses et longues journées avec certains parcours de 400 km. Toutes les chambres d’hôtel étaient réservées à l’avance, la planification du roadbook faite à la route près, donc fallait rouler… Certains jours, même pas le temps de prendre une pause, pour piquer une tête dans une rivière par exemple ou juste profiter du paysage sans regarder sa montre. J’exagère un peu mais j’aurais préféré faire la moitié des kilomètres, ce que j’ai fait pour mon tour de Corse.
J’ai cependant fait de bonnes rencontres, j’ai tellement bien mangé en plus, car la moto ça creuse… 🙂
Ton/ta super acolyte de virée ?
J’ai passé le virus à des amis d’enfance. Le premier, Patrick : on a fait la Corse ensemble en 2014, un énorme souvenir, plein de bons moments, plein de virolos et des activités sportives incluses.
Puis son frère a passé le permis, et maintenant, un autre pote d’enfance. Le groupe grandit, les échanges et les bons moments aussi.
Une adresse motard friendly à recommander ?
Chez moi et chez mes amis ?
Pas d’endroits en particulier en réalité, sur Paris c’est plutôt rare de vraies adresses motard.
Il m’est arrivé de m’arrêter en sortant du Morvan dans une brasserie, pour me rafraîchir d’une limonade avec des potes. Le gérant nous avait ramené en plus des boissons, un chiffon et du liquide vitre pour les visières de nos casques alors qu’on n’avait rien demandé. Une petite attention fort agréable de la part de ce patron, motard lui aussi. Voilà, c’est ça aussi la solidarité motarde.
Quel est le meilleur conseil moto que l’on t’ait donné ?
La position de mes pieds sur les repose-pieds ? L’usage de mon frein arrière ? Des conseils mécaniques ? Des conseils de trajectoire pour rouler en sécurité sur la route ?
Après huit ans de moto, 200 000 km entre les jambes, j’ai eu tellement de conseils, d’échanges avec des motards, plus ou moins sérieux et intéressants… L’expérience est tellement variée qu’il m’est impossible de définir mon meilleur conseil.
Ou si, le plus important, celui de mes proches : « fais attention sur la route et reviens nous entier ».
Photos : Cam
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