Cafe Racer Festival2019

Cafe Racer Festival
2019

C’était il y a plus d’un mois déjà… Le weekend du Cafe Racer Festival fin juin nous a bien secouées cette année. Les rencontres ont fusé pour un plaisir à son apogée !

Déjà, Cam et moi avons été exemplaires côté organisation. Nous avons installé notre stand Kiss’n Vroom la veille du Festival, ce qui nous a permis de revoir ou rencontrer toutes les copines exposantes :

Les exposantes

Par ordre d’exposition, commençons par Sandrine et ses facétieux sacs à casque Dal Zotto. Depuis plusieurs années déjà, nous sommes adeptes de cette créatrice qui féminise et facilite notre quotidien. Ses sacs à casque élégants en cuir ou textile accueillent toute notre vie dont notre casque une fois celui-ci ôté. En bandoulière, sac à dos, ou version business, les sacs Dalzotto sont devenus incontournables.

Place à notre duo rebelle qui compose la marque Eudoxie. Camille et Caroline ont créé un univers rock’n girl et proposent des blousons chinés en cuir, qu’elles peignent et customisent au gré de leurs inspirations. Sexy, 80’s, 90’s, streetwear, la femme Eudoxie est décomplexée et ambitieuse. J’adore leurs blousons emblématiques et leurs pin’s tellement « girl power » !

Caro de Chic Factory By C. s’est démarquée grâce à son univers fantasque et onirique : têtes de cerf, franges et plumes, couleurs vives, paillettes, galons et messages frondeurs, agrémentent la mythique combinaison de pompiste ou mécano. Depuis, elle décline ses mots qui font mouche et sa fantaisie sur des vêtements et foulards à porter tous les jours, à moto comme au bureau !

Une nouvelle venue dans ce milieu de femmes à caractère, nous a ravies de sa présence : Céline et sa marque d’équipement technique 2MileSix ! Deux modèles composent son offre, adaptés à toutes les silhouettes : un blouson coupé perfecto en textile enduit, et un jean… taille haute ! Il suffisait d’y penser et ce pantalon, qui épouse les formes tout en technicité est carrément inédit ! Hâte de voir la suite Céline.

Sylvia et ses bijoux Kick&Kiss m’ont aussi fait de l’oeil cette année ! La créatrice originaire de Biarritz, bikeuse sexy, a le don d’orner les poignets, décolletés et poitrails des coquettes et hipsters. Alliage de perles et pierres fines, inclusions punk et romantiques (têtes de mort, croix, plumes,…), argent et acier pour la longévité, rendent ces bijoux précieux et uniques.

A croire que le sud-ouest est un vivier de talents, puisque la douce et spontanée Charlotte, créatrice de Wildust, nous fait voyager dans son monde bien à elle. Les couleurs naturelles fauve, kaki, sable, abricot, plantent le décor où exploratrices et héroïnes chevauchent leurs motos, en quête de liberté ! Pochettes ceinture à la taille, combi, t-shirts féministes, foulards et casquettes peaufinent leur look de baroudeuses. On adore!

Sacrée bande de femmes que ces exposantes Kiss’n Vroom ! Manquait à l’appel Mama Custom, alias Véronique, qui de son coup de pinceau affûté, customise les casques pour notre plus grand plaisir. L’an prochain, Véronique, on compte sur toi !

Les participantes à la catégorie Kiss’n Vroom

Une fois n’est pas coutume, nous avons encore fait la connaissance de nanas extraordinaires, qui ont constitué notre catégorie de roulage. Certaines sont venues de loin, voire très loin, pour participer aux festivités. Toutes ont bravé chaleur et distance pour accomplir ces deux roulages par jour.

J’ai été particulièrement touchée par les personnalités de toutes ces femmes. Certaines n’avaient jamais roulé sur circuit et se sont lancées sur la piste, avec quelque appréhension mais beaucoup d’excitation, sur les conseils avisés et cocasses de notre pilote coach, Nathalie Betelli. L’expérience s’est passée à merveille pour la plupart, rouler sur circuit restant une discipline à risque : on ressent l’ivresse de la vitesse au bout de quelques secondes, surtout si on maîtrise sa moto et que celle-ci répond au pied levé. Quant à la compétition entre filles, oui elle existe, bien évidemment ! L’avantage est que l’on reste bienveillantes, respectueuses et attentives les unes aux autres. Il peut y avoir des accidents, mais ils restent rares. Pensée à notre jolie Ducatiste qui en flirtant avec le bitume, s’est blessée et se retrouve en convalescence pour l’été… Amitiés également à l’une de nos pilotes Triumphistes, qui en rentrant le dimanche, a eu une grosse frayeur. Heureusement, son petit ange gardien était de la partie. Nous souhaitons prompt rétablissement à notre courageuse consoeur.

En tout cas chapeau les filles, non seulement vous vous êtes donné à fond durant tout le weekend, mais en plus, une fois le drapeau à damier secoué, vous êtes revenues au point de ralliement Kiss’n Vroom pour débriefer ! Résultat, une ambiance de folie, des conversations animées et une belle osmose entre nous toutes. Cette édition a été un grand succès ! Cerise sur le gâteau ? L’apéro du samedi soir, où nous avons pu goûter certaines spécialités locales que vous aviez préparées et apportées avec amour ! MERCI les filles 🙂 Bon, j’avoue avoir un peu forcé sur le vacherin suisse apporté par Muriel. C’est bien simple, je n’ai pas quitté mon poste de dégustation à quelques centimètres du pêché gourmand. Idem pour le clafoutis d’Aurélie !

J’ai aussi adoré la séquence des sprints, où nous nous affrontions par binôme sur une distance de quelques centaines de mètres. Quel shoot d’adrénaline ! Tout de même, l’intervention de Frédérique m’a quelque peu « contrariée ». Je vous explique : voilà que ce petit brin de femme, très sûre d’elle, est venue me voir ainsi que l’organisateur des duos pour nous convaincre de la logique de mesurer sa moto – une Yamaha RDLC 350 des années 80 – à la mienne plutôt qu’à une autre moto (sans doute trop menaçante). J’ai accepté sans crainte, persuadée de ne faire qu’une seule bouchée de sa mamie. Eh bien non, elle et son petit deux temps carabinés cachaient bien leur jeu et m’ont littéralement pulvérisé dès le départ ! Ah quand je vous dis que les femmes sont compétitrices et impitoyables ! 🙂

Preuve que notre attroupement d’amazones sur la piste est un festival à lui tout seul, nous avons toujours notre groupe whatsapp qui est bien parti pour durer, alimenté quotidiennement par nos photos de virées et autres anecdotes de motardes pipelettes.

Mon dernier roulage piste avant…

Cela n’aura pas échappé à certain.e.s, mais j’étais légèrement boudinée dans mon ensemble vintage Barry Sheene. Eh oui, c’est reparti pour un tour, hop hop hop, petit tour de passe-passe et un petit baby boy est en cours de fabrication 🙂

Comme pour mon premier fils, j’étais en pleine forme dès le début du processus, alors, pourquoi se priver de rouler ? Si je ne suis pas certaine de pousser le « vice » jusqu’au bout – rappelez-vous, Camille et son scooter tout-Paris – je profite encore de la belle saison pour faire quelques balades. Et le Cafe Racer Festival n’a pas dérogé à la tradition : on ne loupe presque aucune édition avec Cam ! En 2017, à peine deux mois après la naissance de mon bébé, je recouvrais mes sensations sur ce même circuit, à dos de Ducati Monster Evo 1100 !

Cette année encore, je ne me suis pas gênée pour monter en haut de l’anneau, sûre de moi et de ma moto – une Royal Enfield GT 650 prêtée par Tendance Roadster. J’ai pu pleinement m’éclater sur la piste, et mettre en application les précieux conseils engrangés lors de tous mes stages De Radiguès ainsi que les fraîches recommandations de Nathalie Betelli. Jugez par vous-même 😉

Nathalie et ses conseils xxx 🙂

Les Kissnvroomettes sur Télématin

Cette année, nous avons eu l’honneur d’être interviewées par la journaliste Anne-Christine Horent de Télé Matin qui s’est intéressée à cet engouement féminin autour de l’univers motocyclettiste.

Kaou, un de nos fidèles camerafans

Kaou, caméra au poing, est témoin de nombreux événements moto. Et il apprécie particulièrement le festival avec tout son lot de femmes atypiques, délurées et téméraires qui l’inspirent dans son travail de reporter. C’est tout naturellement qu’il a une fois encore sorti une video déjantée et rythmée, la voici !

Notre photographe Valérie Dray

Inédite cette année, une photographe a passé du temps avec la catégorie Kiss’n Vroom. Sa présence mérite vraiment d’être soulignée, tant les femmes osant demander le sésame (le gilet jaune pour atteindre piste et paddocks) ne courent pas les circuits. L’univers poétique et tamisé de Valérie a rencontré les pots d’échappement et le vacarme du Cafe Racer Festival !

Voici le résultat :

Crédit photo : Valérie Dray